La domination en sport automobile n’est jamais appréciée. A la fois par les spectateurs mais également par les adversaires réduits au simple rôle d’observateurs.
Vaincue par l’écurie Chip Ganassi Racing l’année dernière dans la course au titre, l’écurie Penske a fait un travail considérable durant l’hiver pour élever le niveau de compétitivité de ses trois monoplaces. Les essais de l’inter-saison l’ont laissé apparaître. Le début de championnat l’a confirmé : Penske est au-dessus du lot qui plus est avec la troisième voiture, fraîchement engagée pour la saison complète et dans laquelle Will Power fait des merveilles.
Mais cette domination commence à faire grincer des dents. Des rumeurs dans le paddock annoncent une possible illégalité des Penske. La raison ? L’écurie aurait trouvé un système permettant de contrôle la hauteur de caisse pendant que la voiture roule.
En réalité, Roger Penske a approuvé l’installation d’un troisième amortisseur permettant d’affiner les possibilités de réglages de la monoplace. Effectivement la trouvaille des ingénieurs permet de faire varier très sensiblement la hauteur de caisse mais le système n’est pas illégal en soi, contrairement aux dispositifs électroniques contrôlant directement l’assiette de la voiture.
En réponse aux questions et interrogations des principaux acteurs de l’IndyCar, l’Indy Racing League a publié un communiqué hier affirmant la légalité d’un tel système. Mais cette décision ne fait pas l’unanimité au sein des écuries puisqu’elle va engendrer des coûts supplémentaires de recherche et développement dans une situation économique difficile.